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 Arkady, Alia

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A&E
Démiurge
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Nombre de messages : 447
Age : 42
Personnalité(s) : Eprise
Date d'inscription : 12/05/2005

Arkady, Alia Empty
MessageSujet: Arkady, Alia   Arkady, Alia EmptyMer 5 Juil à 8:50

Une simple brise,
Une mèche qui vole,
Une feuille qui passe par-dessus l’épaule,
Qui virevolte un instant,
décrit un cercle,
Tombe un peu avant de presque s’arrêter,
Fini par se poser sur l’eau.

L’air plein des odeurs uniques de l’arbre gigantesque lui revenait aux narines une dernière fois.
Les souvenirs, les larmes remontent toutes seules sur les flots d’un esprit qui se laisse sombrer.

Avant, bien qu’il n’y ais pas de début dans une trame aussi décousue, mais il en faut quand cela vient à être conté. Alors il en sera ainsi.



« Je suis la, depuis combien de temps ?
Pourquoi ils me regardent comme ça ? Pourquoi ils me voient ? »
Ses pensées étaient perdues alors que depuis peu le sommeil l’avait quitté. Ils lui avaient amener de quoi manger, de quoi se laver, de quoi être, sans une explication, sans une seule paroles. Elle les avaient laisser faire puis partir, afin de lâcher enfin de ses bras noué le jeune panda qu’elle serrais contre elle.

Un miroir, un visage fin au trait délicat, une peau à peine bleutée, ses longues oreilles ornées de quelques tatouages sur la totalité de leurs longueurs.
Un regard…

Des yeux, elle savait qu’ils étaient les siens, mais la peur lui avait noué l’estomac. Bien qu’ils soient de la lueur argent coutumière, c’est comme se plonger dans les yeux de ses prédateurs qui ne voient bien souvent que des proies, pourtant, au delà un si grande tristesse, un souffrance presque palpable, des yeux qui ont vécus… un peu trop. Une innocence se lisait sur son visage, la douce froideur d’une lame.
Et désormais elle erre parmi les passerelles et autre habitations de son peuple.
Un peuple qui se faisait silencieux à son passage, des murmures qui s’éteignant sous son regard et naissant après son passage.
Combien de fois elle avait entendus son nom à peine murmuré, énoncé comme une superstition, une ombre désagréable, une chose qui ne devrais pas être.
Une étrangère parmi les siens.

Depuis elle savait, elle avait appris, ou plutôt réappris comme si elle le savait déjà avant de dormir. Leur amour, respect, leur sagesse.
Un peuple ou chaque homme semblais juste, sage, … Chaque élément de la vie leur été si précieuse, si importante qu’ils semblaient voué à chacune d’entre elles. Un amour pour la nature sous toutes ses formes, sous toutes ses expressions.
Un cérémonieux sans rituel, pour le seul fait de le faire, par respect et pour montrer l’honneur qui peut être notre de vivre et de servir cette Vie.
Depuis apparemment toujours ils ont été à la défense de toute chose ici bas.

Des champs de batailles, des charniers, des familles brisées …

Si honorable que la rage lui est presque inévitable en les regardant évolué en contre bas.
Pourquoi vie-je si chaque de leur regard et aussi emplis d’impression d’échec, de pitié.

Un crie déchirant le noir des prisons par-dessus les rires des tortionnaires.

Ils sont beaux, ils sont justes, bon, la tristesse lui enserre le coeur, elle ne les mérite pas, elles les voient dans leurs yeux, elle est une erreur, une abomination.

Un enfant tenant une épée ensanglantée pleurant debout sur les cadavres de son enfance perdus.

Comment peut-elle douter de leur jugement si bon si sage, la seule personne qui peut faire erreur c’est elle… Et elle ose les remettre en question, pauvre folle.

Une promesse intenable, sincère, une souffrance sans nom.

« - Dame Arkady ? »
Ne tournant qu’un peu la tête elle discerna le jeune elfe qui venait de l’appeler par son nom, toujours le nom jamais le prénom.
Il baisa les yeux comme regrettant d’avoir posé ses yeux dans les siens et lui fis signe de le suivre.
Sans un mot, elle le suivit.
Le seuil fut franchi alors qu’elle était encore dans ses rêveries, ayant à peine remarqué qu’après qu’il lui fit signe de rentrer il s’en alla non sans une certaine hâte.
Une pièce comme tant d’autre, table, chaise, lit, quelque colifichet habituel, des remerciements aux esprits.
Rien de bien marquant.
Une ombre plus dense que les autre lui permis de s’y installer, de disparaître, avec un soupir de satisfaction. Peu après un autre elfe entras, plus grand, la stature plus imposante.
Une robe simple mais les feuilles la composant devaient venir des arbres les plus rares, l’esprit lui ayant façonné être plus habille que la plus part, en un mot pas n’importe qui et il lui avait donné rendez vous ici.
Ses yeux font le tour de la pièce, soupir, murmure une prière comme machinalement malgré sa sincérité. Il prend place sous ses yeux sur une chaise, on sent le poids des ans sur ses épaules, la puissance bestiale dans ses muscles et la sagesse dans ses yeux. Il passe la main sur la barbe verte qui retombe comme un buisson en bataille, plus de doute possible c’est un druide, les rares qui marche dans le monde des esprits, qui sont leurs amis, leurs confidents, ceux que l’on écoute non par crainte mais par respect. Ceux qui ne veulent pas avoir le pouvoir mais a qui on le donne.

La larme coule alors que les pilleurs entre en elle la maintenant contre le cadavre de son fils.

« -Bonsoir, fit elle en sortant de l’ombre.
-Bonsoir ma chère lui répondit il masquant sa surprise avec ce sourire détestablement gentil et paternel.
-Pourquoi m’avoir fais venir ?
-Toujours aussi directe a ce que je voit dit il en soupirant Tu as aidé la communauté c’est derniers jours. Cela commence a allé mieux depuis ton réveil il me semble.
Ainsi il sais pensa t’elle, ne préférant pas lui dévoilé son ignorance en s’installant face à lui, lui faisant ainsi signe qu’elle se disposé à son écoute.
-Tu sembles être prête.
Elle hocha de la tête sans savoir de quoi il pouvait bien parler. Il continua alors.
-Un maître t’enseignera ce qu’il faut, nous te donnerons de quoi trouver les moyens de survivre, tu vas pouvoir être de ceux qui voyagent. Tu seras parmi ceux qui pourrons défendre ce monde qui est notre, nos valeurs et ce qui nous est cher au delà de nos terre, ou mourir en essayant de le faire.

Attendre, encore un jour encore l’annonce funèbre qui sera la dernière nouvelle de la personne que l’on aime.

Demain tu partiras à la tombé de la nuit, un bateau te déposeras sur les rives du continent, ils savent que tu arrive, attend toi à devoir faire tes preuves.
Qu’Elune, la Mère de la nuit et de notre peuple te guide. »
Il posa sa main sur son front pour parfaire sa bénédiction et partis sans plus de cérémonie, apparemment heureux de ne devoir rester plus longuement.

Elle resta un instant à la même place, sous le choc, sous l’incompréhension. Pourquoi elle, l’erreur, la « pauvre Arkady » serait une envoyé de son peuple qui ne semblais pas si fière d’elle. Ils ne peuvent pas se tromper, trop intelligent et réfléchis. Avoir un maître, la former, en faire une messagère de leurs valeurs qu’elles ne comprenaient pas.
La seule explication été de la voir le plus loin possible…
Oui, ça ne peut être que cela, ils ne peuvent pas la chasser, ce peuple sans prison ni juge. Il l’envoie à la mort, ça ne peut être que ça.
Elle sourit, ils sont vraiment aussi intelligents et sages qu’on le dit. Ainsi elle va périr de la mains de ses propres faiblesses, ainsi en faisant face à la vie la sienne s’éteindras. Ce voyage prouvera par lui-même ce qu’elle est.
Se geste lui permettras dans sa mort de se laver de l’immondice déshonneur qu’est sa vie.

Sentir la dernière contraction finir, sentir la vie naître, sentir la sienne partir.

Heureuse de son destin, elle se lève, puis reprend le chemin de sa chambre. Sur le chemin regarder une dernière fois ses œuvres que peuvent être les habitations de ce peuple qui parait est le sien.
S’accouder à la balustrade et enfin pouvoir sourire en sentant le vent passer sur son visage, le temps de l’enfance est finis, enfin volé de ses propres ailes, enfin être, pour mourir.
Une fois dans sa chambre regarder à nouveau se visage qui auparavant lui paraissait étranger, avec la paix dans l’âme, voir ce regard radoucit de l’heureuse funeste nouvelle.
Elle prépare presque avec impatience ses affaires, aussi peu nombreuse fussent elles. S’asseoir sur le lit et lâcher un soupir, se détendre, enfin.
Une patte vient sur le ventre, puis deux, une tête de panda venant la regarder de ses grands yeux étonnés.
« -ça y est, nous partons mon bébé.
Elle le prend dans ses bras, comme bien souvent, dépose un baiser sur le front auquel l’animal répond avec un petit bramement qui l’amuse.
N’ai pas peur je t’emporte avec moi, tu es bien le seul qui le voudrait de toute façon…
Allé monte la dedans dit elle en lui indiquant un sac qu’elle installa après sur son dos afin de le transporter.
-Nous y allons »

Se mordre jusqu’au sang pour étouffer le cris de souffrance pour ne pas qu’il redouble la violence des coups.

Elle se regarde une dernière fois, puis d’un geste presque cérémonial vient noué ses cheveux d’un bleu profond en une queue de cheval, s’offrant une nouvelle apparence pour un nouvel état. Franchir le seuil, parcourir la chambre encore une fois, et enfin fermer une bonne fois la porte de son passé.

Aimer, à en mourir.

La nuit est bien avancé, les bruits de la vie de ses congénères lui parvient de temps en temps, alors qu’entre ses pensé et ses rêverie elle se dirige vers les gardiennes de la citée. Ne pas se retourner pour voir encore une fois la splendeur de l’architecture qui semble n’être que le fait du hasard de la nature d’avoir ainsi poussé, sachant que rien n’était plus faux, même si la seule main directrice de tels édifices fut bien la nature elle-même. Ne pas s’attardé a voir toujours les animaux se mêler comme des égaux parmi les autre elfe de la nuit habitant ici. Eviter un tigre puissant et majestueux, ne pas sentir le regard de la personne le montant.
Un dernier pont, une délicate courbe de terre mêler à du lierre vivant, au dessus de l’eau claire et fraîche, presque lumineuse.
Lever les yeux pour voir une gardienne la saluer, le regard dur, elle lui indique d’un geste simple de s’avancer dans le halo violacé.
Faire un pas…
Et disparaître.
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Arkady, Alia
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