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MessageSujet: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac EmptyLun 4 Juil à 14:56

Esprit libre


Je me réveille, j'ai l'impression d'avoir dormis des jours entiers.... J'ouvre les yeux, une étrange lumière m'agresse, je ne distingue rien, tout est si flou. Quelqu'un s'approche de moi, , mais l'image est brouillée, c'est une ombre lumineuse, un clair visage rose et sans identité, sans forme... Un ange ? Je voudrais pouvoir former une image nette mais je n'y arrive pas. Des sons diffus lointain parviennent jusqu'à mon oreille interne, mais je n'y comprend rien. L'image se brouille et s'agite, l'ange s'en va, reviens , repart, et reviens accompagné d'un deuxième ange. Je ne sais pas d'où vient cette soudaine lumière mais par pitié retirez là, elle me brûle les yeux, et grignote mon cerveau !
Ils parlent ils parlent, mais je n'y comprend rien.... D'ailleur le sommeil me gagne......

Je m'éveille de nouveau, bien reposée. mais ces ombres étranges sont toujours autour de moi, tout est toujours aussi flou. Au bout d'un moment je commence à me rendre compte que j'entend un peu mieux ce qui se passe autour de moi, une ombre semble l'avoir compris et se penche vers moi et me dis dans le creu de l'oreille quelque chose que je ne comprendrais que partiellement :
" mademoiselle...........hôpital.......coma"
Voilà donc la triste vérité, je ne suis pas avec des anges, mais bien avec des médecins, dans un hôpital.

Maintenant, j'ai repris un rytme normal, et une vie presque normale, j'entend et je vois correctement, mais à quoi bon... les médecins m'ont expliqué qu'il y a six mois de cela, j'ai eut un grave accident de voiture, et que depuis je suis dans le coma, ils m'ont expliqué que jamais ils n'auraient cru que je me réveillerais un jour.... Puis ils m'ont dis pourquoi : ma colone vertébrale a était tranchée nette lors de l'accident, de plus ma gorge a été elle aussi très abimée, je ne peut donc ni bouger ni parler, les seules choses qui me restent sont mes yeux et mes oreilles....
Je pleure je le sais, malgré le fait que je ne sente pas mes larmes couler sur ma peau, je le sais dans ma vue qui se brouille.....
Pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi être en vie pour vivre ce cauchemard ? Je suis un esprit vif enfermé dans un corps mort, ce n'est plus vivre c'est survivre ! La mort plutôt que rester à devenir folle dans ce corps inerte !

Les jours passent, et moi je deviens folle, enfermée en moi même, dans cette pièce , dans cet hôppital, dans cette vie......
J'ai cru apercevoir un moine boudhiste qui déambulait dans les couloirs, alors il m'est venu une idée ! A force de m'exciter, de bouger mes yeux comme une folle en direction du moine, j'ai réussit à faire comprendre à cette conne d'infirmière que je voulais que le moine vienne me voir.
Une fois arrivé prés de moi, l'infirmière lui a expliqué ce que j'avais, et là j'ai vu l'éclair de compréhension dans les yeux du boudhiste. L'infirmière continu à me prendre pour une folle et lui explique que je me suis agitée, si l'on peut dire cela, en le voyant.
D'un seul coup le moine demande à l'infirmière de partir, et là commença mon initiation, pendant plusieures semaines, je ne vécu que pour ce moine, il m'expliquait jour après jour comment me libérer de mon corps, comment quitter mon corps par la force de l'esprit, et un beau jour, au bout d'une intense séance de méditation, mon âme s'éleva, sortie de mon corps. Le moine continua à m'expliquer, qu'un beau jour mon corps serait épuisé, et que se jour, grâce au chemin déjà parcouru sur la voie de la spiritualité je deviendrais alors un pur esprit, libre comme l'air.

Pour le moment je prend le temps de laisser ce petit message, je suis l'ordinateur, je suis dans l'ordinateur, je ne suis pas morte, je suis juste libérée du fardeau de mon corps inerte.
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac EmptyLun 4 Juil à 14:57

Jack



La nuit je chasse sans pitié, je joue un moment avec mes victimes, les tortures consciencieusement avant de les tuer en les éventrant, parfois même en leur tranchant la tête. Parfois même, quand elles m'ont bien amusées, je les relâche, puis les regarde partir en courant, en même temps qu'elles poussent de petits cris aigus et plaintifs.
J'aime tuer mes pauvres victimes innocentes, je me régale même souvent de leur chairs, si tendres, si appétissantes. La sensation subtile et exquise du sang chaud qui coule dans mon corps me fait frissonner et fait se dresser mes poils partout sur mon corps.
Je préfère chasser la nuit, c’est là que je me sent le mieux, je suis le plus discret possible, et j’ai l’avantage sur mes victimes de voir bien mieux qu’elles la nuit.
J’aime les longues balades sur les toitures des maisons, à la seule lueur de la lune et de quelques rares lampadaires, d’une discrétion parfaite, je saute d’un toit à l’autre en toute légèreté, j’évite soigneusement les rayons de lumière projetés par les lampadaires qui seuls pourraient trahir ma présence. Je passe comme un voleur partout, entrant dans les maisons et observant en silence mon prochain terrain de jeu, de chasse, l’endroit ou je tuerais plus tard. Si par malheur je fait le moindre bruit dans l’une de ces maisons, je suis toujours très loin quand le propriétaire arrive pour voir ce qu’il se passe. Et oui je reste inaperçu, invisible dans la nuit, dangereux pour chaque victime potentielle…Elles me craignent toutes et savent que je ne rôde jamais très loin, prêt à fondre sur elles pour les réduire en pièces.
L’on m’appelle Jack, jack l’éventreur, car j’abandonne ainsi la plupart de mes victimes, les entrailles jonchant le sol, entourées de sang séchés quand on les retrouve le lendemain matin. Je suis la terreur de la nuit et laisse mes marques dans ces bains de sang, tout le monde ci connaît ma signature si particulière, si… macabre et sanglante. Je fais cela le plus souvent par jeu, pour de la violence gratuite, par sadisme pur.
Je n’ai pas peur des proies que je laisse échapper, elles survivent rarement assez longtemps pour prévenir les autres. Quoi qu’il en soit, même si elles peuvent le faire elles ne peuvent me reconnaître d’un autre… mais si elles survivent, elles deviennent plus méfiantes et finissent par mourir de peur dans leur cachette.

Le jour se lève, la nuit a été bien longue encore ce soir, beaucoup sont mortes ce soir, ce fut un vrai régal, mais cela est malgré tout épuisant. Je me nettoie rapidement, puis cours vite rejoindre ma maîtresse, lorsque j’arrive enfin, elle est déjà là à m’attendre, sachant très bien les crimes que j’ai commis cette nuit, et m’aimant encore plus pour cela, car elle non plus n’aime pas mes victimes.
A elle je ne ferais jamais de mal, j’aime frotter mon corps contre le sien, et sentir la douce chaleur de sa peau sous sa fine chemise de nuit. Par contre, lui je ne l’aime pas, son mari, un jour je me débarrasserais de lui.
En attendant ce jour, ma couche m’attends, je m’étend et m’étire, me délasse de cette longue nuit. Bientôt ma maîtresse vient me rejoindre, elle s’allonge prêt de moi et laisse courir ses doigts fin sur mon corps, cela crée en moi une sensation de bonheur et de volupté, je l’aime plus encore pour cela. Malgré ma fatigue mon corps arrive pourtant encore à suivre les mouvement de ses mains. Elle me couvre de baisers, c’est dans ces moments là que je suis heureux, presque autant que quand je chasse, mais ce n’est pas la même sensation. Je fermes les yeux, puis je laisse échapper de moi ce qu’elle désire tant… un ronronement.
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac EmptyLun 4 Juil à 15:08

Le mythe antique.

La lune se lève, pleine, ronde, parfaite, comme elle sait si bien le faire quand je suis dans cet état de mélancolie. La musique me berce et je laisse divaguer mon esprit au son de ces douces notes et de cette voix d’ange.
Si longtemps que je suis sur cette terre à œuvrer dans l’ombre. Mais les choses ont bien changées, rien n’était pareil au début, l’on ne me considérait pas de la même façon, j’étais reconnu, apprécié, aimé dirais-je même…Ah l’amour, je sais ce que c’est que cela ! J’en suis d’une certaine manière comment dire… l’instigateur ? Dans le temps, à la grande époque l’on m’appelait Cupidon, d’autres Eros. Mais il me faut expliquer un peu mieux, cela n’a vraiment, mais vraiment rien à voir avec les Dieux, je n’en suis pas un, et aucun de ceux à qui vous pouvez penser, vous qui avez retrouvé mon journal, n’est ou n’a été un Dieu. Pourtant c’est ce que nous sommes devenu pour ces gens. Ce n’est en aucun cas ce que nous voulions, nous rêvions juste d’un monde meilleur et avons décidé d’intervenir dans la vie de ces personnes, et ils nous ont Déifié. Il me faut admettre que notre sort aurait pu être pire, nous vivions plutôt bien des offrandes de ces gens ! Quand j’y repense, en tant que « Dieu » de l’Amour, le nombre de jeunes jouvencelles que j’ai vu passer par le temple qu’ils m’avaient érigé. De très jolis brins de filles, mais toutes plus niaises et plus ignorantes les unes que les autres, beaucoup sont ressorties du temple moins pures qu’avant, mais après tout il fallait bien que je leur montre la voie de l’amour non ?
Bref je m’égare de mon sujet, si j’écris ce journal c’est pour révéler ce qui doit être une des plus vieilles supercherie du monde, bien que je pense que notre petit Jésus soit aussi… manipulateur que moi ! Mais moi je m’en suis mieux sortis.
Bon nous n’étions pas des dieux, mais bel et bien des mortels, enfin pour la plupart d’entre nous, mais certains ont trouvé un moyen d’échapper à cette triste mortalité, une élite a survécue, dont je fais partis bien sûr si j’écris ces mots aujourd’hui ! Je sais cher lecteur anonyme, vous devez penser que je suis fou, et devez aussi attendre que j’en vienne au fait, mais j’y viens, j’y viens.
Nous étions des mages, je suis un mage, et nous avions chacun un domaine de prédilection, je ne vous cacherais pas que le mien était sur l’amour, mais je pense que vous l’aurez deviné. Nous étions une famille de mages, avec les problèmes relationnels que l’on retrouve dans toutes familles, mais les nôtres ont été étalés aux yeux de tout le monde, je ne sais lequel d’entre nous déballait tout à la populace, mais lui devait bien rire, d’où aujourd’hui les échos des légendaires engueulades familiale. J’avoue ne pas être entièrement blanc comme neige dans ces histoires, si je n’avais pas attisé quelques passions beaucoup de ces histoires n’auraient pas eut lieux, enfin bref.
De par notre action sur la vie du peuple Grec, nous avons été déifié, au début nous ne voulions pas de cela, mais la vie de rêve que nous vivions grâce à cela nous a donc décidé à accepter ce statut. Oui je sais c’est mal, nous leur avons mentis, et alors cela change-t-il quelque chose aujourd’hui ? Tout ces pauvres gens sont morts à présent, et nous n’avons pas fait de mal, et puis si le polythéisme Grec n’a plus cours aujourd’hui c’est donc que les choses n’ont pas durée éternellement, voilà pourquoi je me retrouve aujourd’hui anonyme. Mais être un inconnu à parfois du bon, j’ai pu faire des choses très drôles, par exemple, si vous vous demandez encore comment ce cher Bill à osé se taper sa grosse, ne cherchez plus pourquoi, c’est moi, je m’ennuyais, bien sûr je n’avais pas prévu que les choses tourneraient comme cela, mais au moins, je n’ai plus été le seul à trouver cela très drôle, j’ai fait bien sur d’autres facétie dans le genre, mais je n’ai pas le temps de tout raconter.
Maintenant que j’ai parlé de notre chute, vous devez vous demander pourquoi, je vais donc vous raconter l’histoire, car naturellement cela est un peu de ma faute.
J’étais mage, mais humain, et comme un être vivant normal j’étais capable de tomber amoureux, sans magie d’aucune sorte, si ce n’est celle de la beauté. Car c’est de la beauté et de la vanité que démarre l’histoire de notre déchéance. Je suis le fils de Vénus, comme le dis la mythologie, et celle-ci était très fière de sa beauté, vu son statut de Déesse de cette même beauté, et de l’adoration du peuple. Pourtant un jour vient une jeune fille, Psyché, dont on disait qu’elle était plus belle que Vénus, ma mère jalouse, et blessée dans son amour propre décida de m’envoyer à elle, et de la faire tomber amoureuse du plus laid des hommes, mais cela échoua, car Psyché était vraiment très belle, et je fus vaincu par elle, j’en tombait fou amoureux. Cela me rend encore plus mélancolique de raconter cette histoire, elle me manque, c’est mon seul amour, moi qui fais naître l’amour, je n’ai aimé qu’elle.
Si vous connaissez le mythe, je pris la décision de ne jamais me laisser voir d’elle, je ne voulais pas qu’elle sache avec qui elle était, et j’avais trop peur de trahir notre secret. Pourtant une nuit, elle prit la décision de me regarder, à l’aide d’une lampe à huile, elle éclaira mon visage, et y reconnu les traits de son Dieu. L’émotion lui fit tomber une goûte d’huile bouillante, qui en me brûlant gravement me réveilla. Pris de panique, je lui dis qu’elle m’avait trahis et que je devais la quitter. Par la suite ma mère lui fit souffrir mille tourmentes, car Psyché était aller la trouver pour essayer de me retrouver et de se faire pardonner. Je fini par aller à son secours ne supportant plus les tourmentes qu’elle souffrait pour moi, j’admirais son courage et sa beauté, que rien de ce qu’avait pu lui faire ma mère n’avait diminué. J’arrivais à temps et lui pardonnais.
Ce qui se passa par la suite entraîna réellement notre perte, un Dieu avec une mortelle, cela n’était pas concevable, et je fis par la suite des erreurs qui brisèrent à jamais l’illusion. Le peuple nous chassa, puis peu à peu nous avons disparut de leur esprit, et nous ne subsistions plus que sur les murs des monuments.
Voilà comment nous avons chuté, seul peu d’entre nous ont donc survécu jusqu’à aujourd’hui, il me semble que Athéna est toujours vivante, et toujours aussi active, je crois qu’elle travaille auprès de notre ami le président des Etats-Unis, c’est pour cela que je ne me demande plus pourquoi il y la guerre… Bien sûr j’oubliais ! Ma mère est toujours vivante, vous la trouverez dans l’ombre des grands couturiers, sur le plan du caractère, elle n’a pas changée, toujours aussi vaniteuse, mais si vous pouviez la voir ! C’est si drôle ! Nous avons trouvé un moyen de vivre éternellement, mais le temps a plus ou moins de prise sur nous, et il ne l’a pas raté elle ! Comment vous la décrire, vous voyez la vieille de Miss France ? C’est à peu prés le même genre… Je me passerais de tout commentaire supplémentaire.

Bon maintenant que je vous ai raconté tout cela mon hypothétique ami, peut-être désirez vous savoir pourquoi ? Et bien voilà, la force qui nous a nourri depuis le début, l’endroit dont nous tirions la magie, il semble que cela s’épuise, je ne sais pourquoi, nous avons peut-être fait notre temps ? Ceci peut-être un signal que nous devons une bonne fois pour toute nous retirer de ce monde ? Je ne sais pas vraiment pourtant il me semble que la fin approche, et comme je veux faire une dernière facétie avant de partir, je désire laisser une trace, je ne sais quel effet cela aura sur le monde, mais d’une certaine manière, je crois que je n’en ai cure, j’ai assez vécu et assez vu, et je veux sortir mon épingle du jeu une dernière fois, ne pas partir sans traces, et avouer, dénoncer cette supercherie vieille de plusieurs siècles.
Pourtant je pense laisser un vide dans votre esprit mon cher lecteur, il y a une question qui vous trotte dans la tête n’est-ce pas ? Ne rêvez pas, je ne vous révélerais pas le secret de la vie « éternelle » si tant est qu’elle puisse l’être, mais sachez juste que les alchimistes n’avaient pas entièrement tord, là est La voie. Maintenant à vous de chercher le secret, oui je sais il s’agit encore d’un trahison de ma part que de ne rien révéler, mais si nous ne l’avons pas fait plutôt, c’est que nous ne pensions pas que cela était une bonne chose que la race humaine entière puisse vivre… aussi longtemps. Et je ne le pense toujours pas aujourd’hui, je n’arrive toujours pas à me dire que vous êtes prêt pour cela, et je ne pense pas non plus que nous ne le fussions vraiment, mais nous avions l’avantage de la magie, car même si nos pouvoirs étaient minimes dans les autres arts, nous touchions quand même à pas mal de sujet, de quoi nous occuper pendant de longs siècles. Mais comme vous avez pu le constater, j’ai le désir de me divertir, j’ai besoin de me jouer des gens, d’où ma « blague » avec Bill, mais ce n'était pas la seule, j’en ai fait bien d’autres, sur des personnages moins influents bien sûr, mais je me suis pris au jeu, il fallait que j’occupe tout ce temps libre… J’ai honte, j’ai agis comme un gamin, alors que j’étais… si vieux. Je n’ai qu’un regret pourtant, que Psyché n’est pas vu cette époque, elle a aujourd’hui disparu du souvenir des gens, la plupart d’entre vous ne connaissent sûrement même pas notre histoire, vous avez Roméo et Juliette, Tristan et Iseult, mais Cupidon et Psyché ont disparu de votre mémoire, pourtant, nous sommes réels, je suis réel, et elle… elle est morte… depuis si longtemps.
Je pense que je vais vous faire rire, j’ai vécu si longtemps, mais j’ai toujours eut une grande peur, celle de mourir, et je l’ai toujours aujourd’hui, car malgré tout le temps que j’ai vécu, j’ai eut beau chercher je n’ai pas réussit à répondre à cette question : qui y’a-t-il après la mort ? Je suis… si habitué à vivre depuis le temps que je pratique la vie, que j’ai peur d’arrêter, je ne veux pas que tout cela s’arrête brusquement, je ne peux me dire que j’ai vécu si longtemps et que cela ne débouche sur rien, sur le néant. Quelque part au fond de moi, l’âme de l’éternel amoureux espère, attends la mort, croyant qu’il va retrouver la personne aimée, mais ma raison ne peut croire à cela, je suis un mage, un scientifique… Je ne sais plus que croire, je ne peux même pas espérer en un Dieu, car en ayant moi-même été un, ce genre de croyance n’a plus de valeur à mes yeux, ayant menti triché sur ma divinité, je ne peux m’empêcher de penser que quelqu’un d’autre a agis comme moi.

Mes forces diminuent considérablement maintenant, alors que je suis le dernier Dieu vivant, Mère et Athéna ont déjà succombé. Et moi, de mes dernières forces j’ai gravit le mont Olympe, voulant mourir dans notre ancienne demeure, j’ai auparavant volé une tunique de la Grèce antique, je n’ai pu résister à la tentation de faire une dernière blague, qui n’en ai pas vraiment une. Je veux mourir au pied d’une représentation de moi, en ma demeure de Dieu, en habit…et laisser ainsi une chance au mythe de revivre. J’ai vécu Dieu, je meurs Dieu. Je ne crois plus en rien, et je n’ai jamais cru. Le vide de la magie me fait comprendre que l’après vie… n’est qu’un mythe.

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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac EmptyLun 4 Juil à 15:15

Amnésia.


J’ai besoin de parler. C’est pourquoi, en cette douce nuit de pleine lune d’un printemps encore frais, à la lueur d’une unique bougie, je prend la plume. Pourquoi ce soir ? Pourquoi me décider maintenant à écrire ? Je ne sais pas, peut-être est-ce l’influence de cette si belle lune presque rousse qui me pousse à le faire. Et peut-être aussi cela pourrait être le fait de ma vie que je tiens à coucher sur le papier pour ne jamais l’oublier.. Jamais..
Chaque nuit je me réveille, toujours dans la même position, les mains sur le cœur, sur un cœur si froid, presque mort, la tête sur le côté, et mes longs cheveux noirs répandus autour de moi. Contrairement à ce que l’on pourrait penser en lisant ceci ce n’est pas sur le dos que je dors, dans cette antique position de mort dans son cercueil, mais sur le ventre. Je ne sais pas pourquoi, c’est peut-être une réminiscence. Je ne vis pas seule, et je ne suis pas seule, je suis avec d’autres, dans une vieille maison abandonnée. Mais je parle des autres, mais que sont ils vraiment ? Et que suis-je alors moi même qui ne suis pas bien différente d’eux ? Nous vivons la nuit, alors je me plais à dire que nous sommes des anges de cette même nuit, des anges noirs, déchût certainement. Nous sommes les créatures de la nuit.
Attends, je vais allumer une autre bougie pour me donner un peu plus de lumière, bien que je voit assez bien dans le noir, j’aime la douce chaleur des bougies et ce mouvement aléatoire et envoûtant de la flamme, elles font danser mon image sur les murs de cette pièce, mais elles réchauffent aussi mon cœur, ainsi que mon corps, tout deux si désespérément… froids.

¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

je me suis éveillée un soir dans cette étrange position, dans un motel glauque et abandonné. Je ne sais savais ni où j’étais ni qui j’étais. J’avais tout oublié. Je me trouvais à l’étage du bâtiment, pour en descendre il fallais emprunter un escalier presque en ruine, les marches grinçaient sous mes pas, et les murs semblaient recouverts d’une épaisse couche de poussière ainsi que de suie, cet hôtel avait dû brûler par le passé, l’antique papier peint était en morceaux et il se décoller patiemment du mur avec le temps. L’odeur de brûlé persistait pourtant, mêlée à l’odeur de la poussière et à celle de la peur. Quand finalement je trouvais ce qui ressemblait à une sortie la porte était fermée, il me fallut donc trouver une brèche dans le mur pour pouvoir atteindre l’extérieur.
j’ai erré un moment seule dans les rues d’une ville, dont je ne connaissais pas le nom, d’ un pays qui m’étais tout aussi inconnu. J’étais dans un ébahissement total face à l’immensité de la nuit, ainsi que d’une vie dont je ne me rappelais pas, je partageais ma peur avec le ciel et les étoiles. Un sentiment d’angoisse sans nom me ronger le cœur ainsi que l’âme, car je n’étais rien, enfin plus personne, j’avais tout perdu. Il m’étais impossible de nommer les choses que j’écris aujourd’hui, tout ce qui m’entouraient était tout aussi dépourvu d’identité que je l’étais moi même à mes propres yeux.
A ce moment là encore je me croyais seule au monde, je ne savais pas à quoi je ressemblais, et je ne savais pas à quoi pourrait ressembler une autre personne, ainsi au détour d’une rue, quand je me retrouva face à face avec un homme, je prit peur. Il était grand, immense même, et je ne m’attendais pas à trouver quelqu’un, ne pouvant donc même pas imaginer que d’autres personnes existaient. Ignorante de tout ainsi que de moi même, je pris la fuite. L’homme me rattrapa très vite, sans aucun problème, semblant même se matérialiser devant moi au milieu de ma course. Ne m’attendant pas à le voir apparaître devant moi, je me heurtais de plein fouet, je dû le cogner si fort que le choc me fit tomber en arrière, la dernière chose dont je me souviens ce soir là fut d’avoir mal à la tête… très mal…

¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

je me réveillais enfin, dans un endroit différent du premier. Une fois de plus perdue, j’essayais de garder mon calme. Et il apparut à mes côtés, comme lors du choc, sans que je l’ai vu bouger, ni même apparaître dans la pièce. Il se tenait au milieu de la pièce et il me fixait d’un regard très intense, et moi j’avais été allongée dans un lit dont j’appris plus tard que l’on appelait cela un lit à baldaquin.
L’homme me regardait donc, son regard était noir, pénétrant, il transperçait mon âme et parlait directement à mon esprit, calmant mon angoisse. Je me détendis et m’accordais le temps de regarder autour de moi où je me trouvais. La pièce était un mélange de luxe ancien et de sobriété. Ce lit était le seul meuble de la pièce avec un bureau, somptueux, en bois vernis, couvert de petites moulures en formes d’anges, et finement sculpté. La lumière dans la pièce provenait de chandelles reposant dans des appliques sur les murs de la pièce, cinq au total comportant chacune trois chandelles. Je me rappelle que mon regard fut longtemps captivé par les mouvements des ombres et des lumières sur les murs, je ne détournais enfin vivement le regard qu’au moment où je me rendis compte que c’était l’ombre de l’homme que j’observais, me rappelant donc soudain sa présence.
Mon regard se porta donc sur lui, il n’avait pas bougé, pas dit un seul un mot pendant que je découvrais le monde autour de moi, il eut sûrement ce petit sourire si discret que je connais bien maintenant en me regardant faire comme un jeune enfant ou un chaton. Il me regardait toujours, mais son regard si noir ne sondait plus mon âme, il était juste bienveillant. Après avoir exploré la pièce du regard, ce fut lui que je me mis à regarder. Il était indéniablement grand, et cela me faisait peur, mais quand je regardais son visage, ma peu s’en allait, ne laissant qu’un pincement au cœur, qui n’était pas dû à la peur mais au fait que cette homme est indéniablement beau. De longs cheveux encadrent son visage, des cheveux blancs, blancs comme le sourire qu’il arborait à ce moment, découvrant une belle paire de canine…
Nous nous observions mutuellement depuis deux bonnes minute quand il se décida enfin à parler :
« - Mon nom est Lena, j’espère que tu comprends mes paroles… Si j’ai bien compris tu ne te souviens de rien avant hier soir, et je ne pense pas me tromper en pensant que tu désirerais ceci…. »
Il me tendait un objet, et pendant que je me demandais à quoi il pouvait servir, je réalisais une chose… j’avais effectivement compris ce qu’il avait dit, je sût que la langue dans laquelle je pensais était la même que la sienne, et que si je le voulais vraiment je pourrais lui répondre. Réconfortée par ce que je venais de réaliser, je tendis le bras vers l’objet que l’homme disant s’appeler Lena tenait à bout de bras. La manche de sa chemise était évasée à l’extrémité et le bord recouvert de dentelle, ce qui faisait que je ne voyais pas vraiment l’objet.
Une fois dans la main, la fonction de l’objet ne fut pas dure à trouver, mais amusante quand même à découvrir, comme j’avais était étonnée par les bougies, je le fut par le miroir qui renvoyait l’image de ma main. Après m’être divertie quelques instant avec cela, je réfléchit à ce qu’il voulait que je fasse avec cela, puis je sût. Je posais le miroir sur le lit, et me mis à regarder avec attention la main qui l’avait déposé, une main fine et très pâle, élégante. Puis vers mes habits et le reste de mon corps. Ce fut une expérience étonnante que de se découvrir soi même de la même façon que l’on détaille un inconnu. Je découvrais des jambes bien galbées dans des bottes de cuir noir, parcourues de bas noir très abîmés, elles étaient recouvertes par une ample et très belle robe noire ; très douce au toucher, et dont inconsciemment j’avais déjà appris à apprécier le contact. Au niveau de ma poitrine la robe se transformait en un bustier très étroit, qui mettait en valeur des seins très blancs et fermes. Dans mon esprit se dessinait alors le corps d’une jeune femme très belle, je repris donc le miroir pour achever la découverte de mon moi corporel. Mon visage était fin et illuminé par un profond regard bleu azur, avec des lèvres fines, des pommettes saillantes qui me donnent un air déterminé.
Je reposais le miroir et me tournais vers l’homme, il fallait que je parle, une question m’avait traversé l’esprit quand j’avais compris qu’il voulait que je me découvre.
« -Qui suis-je ?
-Ainsi tu parles tu n’as pas tout oublié comme je le craignais.
Il fit une pause et repris quelques instant plus tard.
-Je ne sais pas. Mais je peut te dire ce que tu es, mais il te faudra beaucoup de temps pour comprendre.
-Je n’ai que faire de tout cela, je veux mon nom, ma vie, mes souvenirs, alors si tu ne peut me donner cela dit moi ce que tu sais et laisse moi partir.
Je ne pouvais que demander cela, j’étais si déçue qu’il ne sache pas qui j’étais, je tentais maladroitement de cacher l’angoisse que ces mots avaient éveillés en moi. Je tremblais de partout.
-Un être de la nuit, un vampire. »

¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

Plusieurs nuit plus tard, j’avais donc appris à vivre ce que j’étais. La nuit toujours, si pleine de tant de beauté, illuminée par des millions d’étoiles et la pleine lune qui approche. Maintenant j’ai un nom, même si je n’ai pas de passé, j’existe réellement, et je mérite un nom. Je profite de chaque instant du présent, de chaque moment qui passe. Il y a tant de chose à apprendre, et toute une vie, une éternité, devant moi.
Je suis donc maintenant Morphée, les autres m’ont expliqués qu’ils avaient choisis ce nom pour moi, car chaque victime dont je me nourris, je la berce en même temps que je l’entraîne du côté du sommeil éternel.

¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

C’est ainsi, voilà pourquoi j’écris, pour garder une trace de ce que je suis, je ne veux rien oublier, plus jamais. Et profiter de chaque instant de vie, pour graver dans ma mémoire et pour l’éternité, la vie de Morphée, ange de la nuit.
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac EmptyLun 4 Juil à 15:23

Chronique du Sang.


Il y a longtemps sur les Terres de Sang, la guerre faisait rage et opposait les forces du bien aux forces du mal. Les forces s'agitant sur Toril étaient représentée par Cleaven pour la défense du bien et au service des Dieux bons, et Axfell pour la puissance du mal et l'obéissance aux Dieux mauvais.
L'affrontement durait déjà depuis tant et tant d'années que nombreux étaient ceux qui avaient oublié les origines de cette guerre, si ce n'est l'opposition radicale des êtres bon contre l'avancée du royaume du mal sur Toril.


J'étais une enfant orpheline quand je suis arrivée à Cleaven, j'étais perdue et affreusement seule, les êtres à qui j'avais tenus étaient tous mort. Comme si une sombre malédiction m'avait poursuivie, pour me jeter au coeur de cette guerre et vers un étrange destin.
Malgré les réticences je fus recueillie et acceptée, mais pour certains la place d'une enfant n'était pas dans un fort en guerre, à combattre aux côtés des nombreux soldats. Mes déplacements étaient controlés et surveillés, sous aucun pretexte je n'avais le droit de m'éloigner du fort seule. Mais la curiosité d'une enfant abandonnée, dans un monde étrange, m'a rapidement poussé à m'éloigner et à explorer. L'on m'avait parlé, des nos ennemis, les méchants Axfell, qui étaient des monstres sanguinaires. Alors je les imaginais cornus et difformes, de vrais monstres de cauchemar, je voulais les voirs, je cherchais l'émotion, le frisson de la peur.....

Esquivant la surveillance de mes protecteurs, je me suis aventurée au delà de la vallée, pour aller observer le combat que le cor avait annoncé. Je désirais voir, le visage de ces monstres, je désirais comprendre ce qui leur faisait craindre ces êtres. C'est au bout de la vallée que les guerriers s'étaient rasemblés, les armes à la main, les visages fermés, ils attendaient...
Des cris dans la plaine ont annoncé que l'ennemi allait arriver, discrètement je me suis avancée, cachée dans les ombres et les hautes herbes... C'est ainsi que j'ai découvert le visage de ces monstres, tout aussi humain, tout aussi normaux, que tout ce que j'avais vu jusqu'ici... C'est ainsi que j'ai compris, qu'il n'est pas besoin d'être laid ou beau, pour voir le mal dans son coeur.....
Le visage du mal était beau, rendant impossible à deviner que derrière cela se cachait un coeur noir. Nous étions semblable et pourtant différents.

Ce même jour, j'ai découvert que la laideur pouvait aussi cacher un coeur d'or, un orc finit par me trouver, par me débusquer. Son visage difforme renfermait un regard pur, comme une caresse. Un demi-orc, c'est ce qu'il était, son visage déformé héritage de la race détestée, et son regard tendre, qui trahissait son côté humain. Plongeant dans son regard, j'oubliais les marques des orcs, je ne voyais qu'un esprit acéré, enfermé dans un corps déformé.
Etonnant tout le camp, l'orc et l'enfant devinrent amis, il était commun de nous voir passer, juchée sur ses épaules et riant aux éclats. Le plus étrange, c'est que cet orc n'était pas d'ici, il était un traître à Axfell, il avait quitté nos ennemis pour venir les combattres à nos côtés. Il aurait pu être là pour trahir le camp et pour nous menacer de l'intérieur, mais.... pourquoi porter tant d'attention à une petite fille alors ?
Le temps passait, et l'orc devint un père pour moi, il fit les démarches auprès du capitaine Daler, pour qu'il soit reconnu aux yeux de tous comme tel.

A ses côtés, la guerre n'avait plus le même visage, il avait démystifié en moi la pensée que les Axfell étaient des êtres diaboliques et rongés par le mal. Si bien que même en fuyant Axfell, il avait gardé des amis là bas, des êtres que nous allions voir en secret dans les sous sols de Ranzington. Ces réunions avaient pour but d'organiser notre fuite de nos camps respectifs, nous ne nous sentions pas concernés par la guerre, par ces forces qui s'opposaient, nous étions amis, et ennemis en même temps, nous pouvions nous voir en secret mais nous affronter au grand jour, et cela n'était plus possible. Axfell, Ranzington, Cleaven, réunis dans un même désir de paix et de tranquillité, alors ensemble nous avons cherché un endroit où nous réfugier, un endroit où construire notre petite communauté. Et c'est vers la terre des élementaires que nous nous sommes installés, une petite grotte devint notre refuge, que nous aménagions au fur et à mesure. Protégé par ces géants de terre nous rêvions de notre tranquilité, mais notre projet fut ébruité, et nous sommes devenus la cible des deux camps, considérés partout comme des traitres.

Les exilés furent décimés, et du projet je fus écartée, pour ne pas risquer ma vie dans la forêt, mon père m'a rejetté, me laissant à Cleaven, seule et désespérée. Ceux qui avaient voulut la paix, rejoignirent les camps qu'ils avaient voulut quitter, pour ne point perdre la vie, et pour se venger de ceux qui les avaient pourchassés. En me rejettant, mon père m'avait menacé, me reniant à jamais, me disant qu'il ne voulait plus me parler. C'est la rage dans le coeur que l'enfant trahie a regardé son père rejoindre de nouveaux les ennemis.

Les années passèrent, et l'enfant solitaire devint une jeune femme. Avec le temps la rage pour mon père avaient grandie, désirant punir cet être qui m'avait lâchement abandonné et qui s'était servis de moi. Au plus profond de moi, je le détestais, alors chaque jour mes pas me guidaient de plus en plus loins vers l'ennemi, à la recherche de cet être honis.
Un jour que je rêvassais sur le parvis de la cité de Ranzington, une femme s'approcha de moi, malgré les années je n'avais pas oublié son visage, celui d'une des exilés. Cela faisait un moment qu'elle me cherchait, pour m'annoncer que mon père désirait me parler. Arrivait enfin l'occasion tant espérée, la dague au poing, j'ai accépté de le rencontrer.
Une semaine s'est passée, et de nouveau je me suis rendue a la cité pour y attendre mon père, c'est à partir de ce jour que tout a basculé.

Il est venu comme prévu, et comme je m'y attendais, je sentais en moi la rage bouilloner. Pourtant il s'approcha de moi, il me prit dans ses bras et me parla doucement. il m'avoua avoir fait cela pour mon bien, que pendant ces années il l'avait chaque jour regretté, qu'il n'avait pas voulut me blesser, et que maintenant j'étais en âge de comprendre. Je n'arrivais pas à le croire, c'était un monstre qui m'avait blessé, et là il m'avoua qu'il m'aimait et que je lui avais tant manqué. Ma rage ne résista pas, quand pour la première fois je le vis pleurer.
Le grand et puissant demi-orc qu'il était, le chef de guerre, tueur froid et implacable, versant une larme pour sa fille adoptive qui lui avait tant manqué..... Je n'ai pas résisté, ma colère s'est dissipée, et je l'ai serré dans mes bras, heureuse de retrouver le père qui m'avait manqué.

En ces temps éloignés, un Dieu mauvais était sur le point de revenir en ce monde, popour ce faire il fallait rassembler des objets, naturellement Cleaven et Axfell les désiraient, les uns pour empêcher, les autres pour provoquer la venue du Dieu. Alors que j'étais heureuse de retrouver mon père, je voulais lui faire plaisir, je voulais lui prouver que je l'aimais, et malgré les années passées, j'étais tout aussi naive. Quand il me demanda de faire en sorte de lui ramener les objets que les Cleaven détenaient, c'est sans hésiter que j'ai accepté.
Je me préparais à monter un plan pour attirer les porteurs des objets vers une embuscade dans la forêt, mais au moment de mettre mon plan a éxécution, j'ai flanché, sachant que si je le faisais jusqu'au bout les deux hommes mourraient. J'ai donc tout annulé, mais je savais que cela aller décevoir mon père, alors quand l'opportunité se présenta à moi, je n'ai pas renoncé.

Les Cleaven avaient trouvés une puissante hache sur laquelle se trouvait un dangereux maléfice, une fois la hache en main, le porteur devenait fou et frappait toutes les personnes qui se présentaient à lui. Les plus valeureux guerriers réussirent à se controller et à lacher la hache dans un gouffre pour qu'elle y soit oubliée. Mais elle ne le fut pas très longtemps, pour moi elle signifiait un cadeau fabuleux pour contenter mon père. Descendant dans le gouffre noir, perdue au bout de ma corde, je l'ai pourtant retrouvée, comme si elle m'avait appelée, la fourrant dans mon sac sans trop la toucher, je suis rapidement remontée.
J'ai courru sans m'arreter, n'esperant croiser personne, et que je ne serais pas moi aussi controlée.
Alors que je m'efforcais d'aller au plus vite, je sentais comme une présence, une voix qui martelait dans ma tête, quand je suis enfin arrivée à la forêt j'ai rapidement envoyé un animal chercher mon père. Puis prostrée, j'ai attendu, cherchant à ne penser à rien, fuyant la voix dans ma tête, mais elle devenait de plus en plus présente, plus forte.... Jusqu'à ce que.... une fumée rouge commence à s'échapper de la hache, et que devant moi se matériale un démon flaboyant et terrifiant. Il riait fortement en me regardant, pauvre creature sans défense face à lui, j'étais terrorisée, et je murmurais le nom de mon père, le suppliant d'arriver vite et de venir me sauver.
Je fut exhaussée, mon père arriva avec une forte troupe, et ils se retrouvèrent face au démon. Celui ci s'adressa à mon père, il parut le juger un intant, puis ramassa la hache, et la lui tendis, lui disant qu'il était digne de la porter. Ce geste, dans un grand sourire terrifiant du démon, fut suivis par un grand choc, au moment où mon père avait prit la hache, il fut lui aussi controlé par sa puissance, et c'est sur moi qu'elle s'abbatit funestement.

La plus grande erreur de ma vie fut faite ce jour là. J'ai donné par amour à mon père l'objet qui allait le détruire à petit feu...... La hache démoniaque enflammée, artefact abritant Yill, serviteur de Kain, allait le consummer, le ronger, détruire son âme, jusqu'à ce que celle-ci soit remplacée par un démon sans pitié. Mon père fut à jamais perdu, son âme errante dans les enfers ne pu jamais être ramenée. Par un geste d'amour, j'avais causé la perte de l'être auquel je tenais le plus. Ce demi-orc qui pouvait avoir un coeur bon et tendre, avait disparut à jamais, laissant son corps déformé et possédé par ce qui n'était qu'une ombre des enfers.....


Les années ont passées si vite que j'ai peine à voir le monde changer.. Pourtant il me faut ouvrir les yeux sur ce qui arrive désormais....
Les grands noms de ce monde meurent prématuréement, avant que leur tâche soit finie.... Les personnes sur lesquelles nous comptons sont vouées à disparaitre car tel est l'ordre des choses....

J'ai longtemps cherché ma place sur les terres du Sang, sans ne jamais suivre autre chose que mon coeur... c'est lui qui m'ammena à Cleaven, c'est lui qui me guida à Ranz, c'est lui qui m'entraina à Axfell, et c'est lui qui me fit rejoindre mon père dans le fort Zog-Zog.

Les années ont passées, le fort des orcs n'existe plus, ils n'étaient plus assez nombreux pour survivre, et la folie qu'engendra le Démon les conduisit à leur propre destruction.. Axfell a manqué perdre la tête aussi, et ils se sont relevés à grand peine et maintenant ils menacent les terres plus que jamais.
Le ciel s'acharne sur nous, nous savons que le feu du ciel est invoqué par eux, pourtant nous n'y pouvons rien, et les flammes ravagent tout sur leur passage. Ils ont finalement décidés que la fin serait proche et qu'ils ne laisseraient pas le bien triompher....
Sur et sous la terre le mal s'agite je le ressens au plus profond de mon être... Axfell manipule des forces bien trop puissantes.... Il se pourrrait que dans l'avenir cela se retourne contre eux !
Mais je sens que quelque chose de terrible se prépare, et ce depuis qu'ils ont envahit les ruines et qu'ils nous menacent à nos portes, j'ai peur que la suite nous réserve de mauvaises surprises.....

Nous menons notre lutte aussi bien que nous le pouvons, mais Cleaven n'est pas dans la grâce des Dieux. La Triade mécontente nous a envoyé un message divin, symbolisé par trois clairières, trois passages ouvrant sur d'autres plans. Nous savons désormais ce que nous avons à faire... Mais il est dur de lutter contre la nature des êtres qui peuplent ce fort. Pourtant tant que les choses ne seront pas selon leurs désirs, les clairières et leurs statues continueront de nous envoyer cette énergie négative pour nous rappeler le mécontentement des Dieux à notre égard....

Les pièces bougent et le sang se répend et nourrit la terre.... Le nôtre, le leur, le sang des innocents comme le sang des coupables. Réunis dans une même tâche il n'y a pas grande différence face à la mort....
Il fut un temps où l'amitié pouvait exister, il fut un temps où une humaine pouvait être la fille d'un orc, il fut un temps où une humaine pouvait aimer un Drow, il fut un temps où le camp ne faisait pas barrière aux sentiments..... Mais plus les Dieux entrent dans la danse, plus le combat est rude et sans pitié. Les forces en places deviennent trop puissante pour qu'un simple pion ai de l'importance, seul le résultat compte désormais, et les êtres meurent sur le champ de bataille en criant les noms de leurs Dieux....

Le pire arrive, ce n'est rien en comparaison de ce à quoi je m'attendais.

Les démons se sont levés et marchent sur terre, une puissante magie a fait se relever les morts les plus valeureux que comptaient ces terres, l'homme qui avait combattu pour les forces du bien dans les origines de cette guerre, il s'est relevé, et son âme a été remplacée....
Sous le visage du bien se cache un grand mal, la bonté a été remplacée par la puissance des abysses. Du valeureux guerrier Prime il ne reste qu'une enveloppe maudite et possédée par un démon très puissant.

Le mal qui aurait pu être un jouet puissant aux mains des Axfell qui l'on invoqué s'est retourné contre eux face à l'insufisance de leur controle sur leur propre invocation. Ils ont cru pouvoir retourner les héros contre nous, ils ont cru pouvoir voir faiblir notre bras devant ceux que nos mémoires chérissent pour des actes passés.
Mais le mal s'est libéré de leur emprise et menace désormais toutes les Terres. La puissance sauvage des abysses est libérée de toute emprise et dispose de la force d'un corps mortel pour pouvoir résider en notre monde.
Ce qui aurait pu être la plus puissante arme des Axfell contre la lumère se retrouve être menaçante pour l'intégralité de Toril. C'est sur les Terres du Sang que doit désormais se jouer l'avenir du monde entier, tant que nous contiendrons sa manificente noirceur sur nos terres, le vaste monde ne sera pas touché. Si nous tombons, alors Toril risque de tomber avec nous.

Les forces en lutte en ce monde, de la noirceur et de la lumière, sont le dernier rempart contre la puissance déferlante des abysses en notre monde. Ce qui n'est plus Prime ne désire pas seulement la chute des forces de lumière, mais la chute de tout ce qui vis....... Si il gagne ce combat, notre Terre ne sera plus qu'une extension d'un plan abyssal où les créature vivantes seront la proie des démons.




(recit en cours, possible qu'il soit complété. il s'agit des chroniques de mon module de NWN )
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac EmptyLun 4 Juil à 15:44

(Théatre : sur le thème de cupidon et psyché. acte 1 . on peut remarquer que notre pièce ne commence pas réellement au début de l’histoire de Cupidon et Psyché, nous ne mettons pas en scène le départ de Psyché pour la montagne à la rencontre de son futur époux, un démon selon l’oracle. Notre pièce commence donc dans le palais de Cupidon et Psyché. )

Les personnages :
Psyché : mortelle d’une grande beauté, femme de Cupidon.
Cupidon : Dieu de l’amour, fils de Vénus, époux de Psyché.
Vénus : Déesse de la beauté, mère de Cupidon, jalouse de Psyché.
Zéphyre : Dieu des vents, ami de Cupidon
Les deux sœurs : sœurs de psyché, jalouses de sa beauté et de sa réussite.
Les nymphes : belles femmes au service de Psyché dans le palais.


--------------------------
Acte 1 : la scène se place en Grèce dans le palais de Cupidon et Psyché.

Scène 1 : Cupidon, Psyché.
[Il fait nuit noire, seule Psyché est visible]

Psyché
Ô mon tendre époux, aurais-je un jour la douce joie de vous voir ? Je suis lasse de n’aimer qu’une ombre, qu’une voix dans la nuit. J’ai beau imaginer ce à quoi vous ressemblez quand mes mains suivent les courbes de votre visage, mais je ne peux empêcher mes yeux et mon âme de désirer ardemment votre visage. Ils ne sont pas rassasiés, et cherchent désespérément une image à laquelle se raccrocher quand vous n’êtes pas là.

Cupidon
A votre demande je ne peux accéder, je suis tel que vous ne pouvez me regarder, cela n’est pas permis. Alors si comme vous le dites vous m’aimez, ne me demandez plus cela, pour l’amour de moi.

Psyché
Oui bien sûr je vous aime mais…

Cupidon
Cela suffit, je ne veux plus vous entendre sur le sujet, chaque soir vous me demandez cela, et chaque soir je ne peux et ne veux vous l'accorder. Je vous supplie mon amour, de ne plus insister, si vous continuez ou si vous osez bafouer votre parole et me regarder, il me faudra vous quitter. Si je vous ai choisie pour épouse, c’est à ces conditions. Alors si je dois encore vous le rappeler, il me faudra partir.
Mais je sens le jour se lever, il me faut vous laisser, jusqu’à ce soir pour le moment, mais profitez plutôt de cette journée pour méditer à ce qu’il pourrait vous arriver si vous persistez dans cette voie. Sur ces mots, je m’en vais, passez une bonne journée mon aimée.

[Cupidon sort, la lumière s’allume, le jour se lève]

Psyché [seule]
Ô mon amour, tu n’as que ce nom pour moi, je t’aime mais sans savoir qui tu es, ni comment tu es formé. Mon aimé ! Tu es l’amour pour moi, tu es mon Dieu, celui que j’ai toujours cherché sans jamais le trouver ! On me disait plus belle que Vénus, belle comme une Déesse, et devant toi pourtant je ne suis rien. Sans te voir je t’adore, je me prosterne devant toi ô mon amour.
Si tel est ton vœu, je ne te demanderai plus de te révéler à mes yeux, mais sache qu’au fond de moi-même, mon âme ne pourra résister au désir de te voir, ne serait-ce qu’une seule fois. Ce désir de te voir est inscrit en moi, et même si je ne te le demandai plus, sache que je ne cesserais de le désirer ardemment.
Mais voilà, je ne connais une vie heureuse que lorsque tu es proche de moi, je ne veux que la douceur de tes bras qui me bercent la nuit. Sans toi, mes journées, aussi bien que les nymphes puissent les orchestrer, restent pourtant terriblement vides de ta présence.
Amour ! Mon aimé ! Si tu ne veux pas que je te voie laisse moi alors voir ceux de ma famille dont j’ai été séparée, laisse moi leur dire que je suis en vie ! Et que tu n’es pas le démon qui m’était promis par l’oracle !

Scène 2 : Psyché, les nymphes.

Les nymphes
Bien le bonjour ma Dame, avez-vous bien dormi ? Comment voulez-vous que nous vous habillions aujourd’hui ?

Psyché
Comme il vous plaira de faire, je n’ai envie que de deux choses que vous ne pouvez m’offrir. Mon cœur pleure le jour et sourit la nuit, j’apprécie ce que vous faites pour moi, et je félicite votre inventivité qui vous fait créer chaque fois pour moi une nouvelle occupation, un nouveau délice. Mais je n’y goûte plus comme aux premiers temps.

Les nymphes
Oui ma Dame, nous savons cela, le maître est parti ce matin en nous demandant de vous préparer pour une journée toute particulière, il nous a laissé des consignes, à nous ainsi qu’au Zéphyre. Laissez nous vous habiller comme une reine, et laissez vous guider.

[Les nymphes apportent un paravent et changent Psyché, elle ressort habillée comme une reine, couverte de bijoux.]

Les nymphes
Attendez nous ici ma Dame, nous allons chercher Zéphyre et nous vous expliquons.
[Les nymphes sortent]


Scène 3 : Psyché, les nymphes, Zéphyre
[Les nymphes reviennent accompagnées d’un vieil homme]

Psyché [agassée]
Zéphyre, nymphes, allez vous m’expliquer ce que mon invisible époux vous a demandé de faire ? Votre petit jeu me fatigue…

Zéphyre
Belle Psyché, votre tendre époux a entendu votre plainte ce matin, ainsi que votre demande, quand je l’ai emmené au loin à l’aube ce matin, il m’a donc laissé des ordres. Je lui avais préalablement dit que j’avais remarqué vos sœurs au pied de la montagne, là où je vous ai emporté la première fois, et ce matin votre époux m’a donc demandé à votre requête de les mener ici. Il a accédé à cette demande pour l’amour de vous, espérant ainsi vous rendre heureuse et vous faire oublier une autre requête. Voulez vous que je vous les amène ?

Psyché
Mes sœurs ? Ici ? Aujourd’hui ? Je vous le demande en effet maître des vents, envoyez une douce brise chercher mes sœurs, que comme moi par le passé elles flottent sur les vents pour atteindre ce merveilleux endroit !

Nymphes
Bien ma Dame, nous allons donc faire quelques préparations pour leur arrivée, Zéphyre pourra bien demander à ses vents de rallonger le trajet.

[Les nymphes apportent une table et des mets délicats pour les sœurs de Psyché.]

Scène 4 : Psyché, les nymphes, les deux sœurs
[Psyché est cachée les deux sœurs ne voient que les nymphes]

Le deux sœurs
Qui êtes vous ? Et où sommes nous ? A qui est ce palais ? Allez vous répondre ? Nous cherchions notre sœur, sans espoir de la trouver, nous désespérions de la revoir vivante, et le vent nous a emporté devant ce palais. Quel est cet endroit et qui en est le propriétaire ?

Psyché [arrivant dans leur dos]
Et si j’étais vivante ? Et si ce palais était celui de mon époux et le mien, désireriez vous encore quitter cet endroit ?

Les deux sœurs
Psyché ! C’est bien toi ! Nous te croyions morte ! Nous avons eus des nouvelles de toi portées par le vent, des rumeurs couraient que tu étais vivante, et mariée à un beau prince ! Nous voulions savoir si ces rumeurs étaient vraies, et puis nous avions une terrible nouvelle à t’apporter.

Psyché
Une terrible nouvelle, se pourrait-il que… Non ne me dites pas que ce sont nos parents ! Ne m’apportez vous point de tristes nouvelles sur eux ?


Les deux sœurs
Si très chère sœur, nos nobles parents sont morts de chagrin [bas] Et si tu n’avais pas été maudite par ta beauté ils seraient toujours en vie. [haut] Je sais que c’est une terrible nouvelle, nous sommes aussi attristées que toi. [bas] et même plus que toi, toi qui es partie, toi qui les a abandonnés pour un magnifique palais.

Psyché
Mes parents, ces deux êtres si chers à mon cœur, si doux, si parfaits… morts. Racontez moi mes sœurs… Comment cela s’est-il passé ?

Les deux sœurs
Leurs dernières pensées étaient pour toi, pour leur fille si belle, si parfaite, depuis que tu es partie sur la montagne, nous n’existions plus pour eux. Ils se morfondaient dans leur tristesse. Ils pleuraient une fille qu’ils croyaient morte, ou femme d’un démon. Alors que tu es ici dans ce palais, heureuse et te moquant éperdument de nous. Avec ton époux. Mais au fait qu’en est-il de ton époux ? Il n’est pas là pour nous accueillir ? Est-il repoussant pour que tu ne nous le présentes point ? Serait-il en fait ce monstre qui t’était destiné ?

Psyché [confuse]
Je...Il… N’est pas là, un voyage d’affaire, et puis… Je ne vous permets pas de dire que mon époux est un monstre !

Les deux sœurs [pressantes]
Alors décris le nous ! Décris cet homme qui te rend si heureuse au point que tu en oublies ta famille ! Décris nous cet homme qui habite un palais inconnu de tous et digne d’un Dieu, dis nous vite comment est bâti ce prince qui t’habille comme la plus grande des reines, comme si nous n’étions rien face à toi.

Psyché [mentant]
Il possède un très beau visage Grec, doré par le doux soleil qui éclaire le sommet de cette montagne, des yeux d’un bleu plus profond que celui de l’océan…

Les deux sœurs [curieuse]
Mais cet homme a l’air très beau, aurais-tu un tableau, une peinture pour nous montrer ce bel Adonis à la peau claire.

Psyché
Non malheureusement, il ne veut pas de représentation de lui, de son beau visage et de sa peau laiteuse.

Les deux sœurs [étonnées]
Laiteuse, mais tu viens de dire qu’il était doré par le soleil ?


Psyché [confuse]
Je… Non c’est vous qui avez dit blanche…

Les deux sœurs [inquisitrice]
La couleur, quelle est la couleur de ses yeux ? Réponds vite !

Psyché [affolée]
Vert… Non ! Bleu !

Les deux sœurs [satisfaites]
Tu ne sais même pas ce que tu dis. L’as-tu déjà vu au moins ? Comment sais tu qui il est ? Comment peux-tu être sûr qu’il n’est pas le monstre au corps de serpent que l’oracle t’avait désigné comme époux ?

Psyché [confuse]
Je… Il… Non je ne l’ai jamais vu, il ne vient que la nuit, mais ce n’est pas le monstre dont vous parlez. Il est bon, gentil et généreux, et son corps au toucher n’a rien d’un corps de serpent.

Les deux sœurs
Tu ne l’as donc jamais vu ? Petite sœur, tu es bien naïve, si c’est bien un démon, il peut te tromper comme il le souhaite, et une fois que tu attendras un enfant de lui, ne voudrais tu pas savoir si la vie que tu portes en toi est une abomination, un fils du démon ?

Psyché
Non ! Je ne veux pas vous croire ! Ce n’est pas possible ! Même si j’ai quelques doutes..
[Eclate en sanglots]

Les deux sœurs
Ecoute nos conseils petite sœur, ce soir, quand il viendra te rejoindre, sois comme d’habitude, tu te sera prémunie d’abord d’une lampe et d’un couteau, attends d’être bien sûr qu’il dorme, une fois sûre, allume la lampe, et la lumière te permettra de révéler le monstre, et de lui planter le couteau en plein cœur, en espérant que le cœur sera bien à cet endroit.

Psyché
Non ! Jamais je ne pourrais faire cela !

Les deux sœurs
Si tu le dois, si c’est un monstre, il finira par faire de toi la même chose… T’imagines tu être la mère de petits serpents ?

Psyché
Le soir tombe, il faut que vous partiez. Je le ferai, parce que vous venez de faire la lumière dans mon esprit sur ce qui m’attends.

[Les sœurs sortent, la lumière baisse]

Scène 5 Cupidon, Psyché
[Il fait à nouveau noir, on entend la respiration de quelqu’un qui dort profondément.]

Psyché
[bas] Il dort profondément, où sont la lampe et le couteau. Les voilà !

[La lampe de Psyché s’allume et on distingue la forme d’un corps dans le lit]

[bas]Je l’aime, même si c’est un monstre, je ne pourrais pas le tuer, je veux juste voir son visage et en avoir le cœur net.

[Elle fait le tour du lit, de la main qui tient encore le couteau, elle soulève doucement les couvertures puis elle se penche pour regarder Cupidon]

[Un peu plus fort] Oh mon Dieu, il est si beau, cette beauté n’est pas humaine, ce ne peut être qu’un Dieu.

[Attirée par la beauté de son époux Psyché se penche un peu plus, une goûte d’huile tombe sur Cupidon endormi]

Cupidon
Vous avez osé, je vous l’avais pourtant interdit ! Maintenant que tu l’as toi-même compris, je ne suis pas de ce monde, je suis le fils de Vénus, et toi tu n’es plus rien, tu m’as trahis, et tu ne mérites plus mon amour.

[Cupidon s'en va, la lumière s'éteint]
[fin de l'acte un]










(En écrivant cet acte de la pièce, j'ai décidé de ne faire qu'un seul personnage des deux soeurs, une sorte de monstre à deux têtes, pour augmenter le contraste entre Psyché, belle, fragile, innocente et naïve, face à ce monstre de jalousie qu'est le personnage des deux soeurs.
Par ailleurs il me faut préciser qu'il est bien volontaire de notre part d'avoir placé la pièce à l'époque de la Grèce antique, bien qu'elle puisse être placée à toutes les époques, car encore une fois, ce mythe est intemporel. )

( http://www.cupidon-psyche.fr.st)
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac EmptyLun 4 Juil à 15:52

A dragon's story.

Il était une fois un oeuf.


Petit, ovale, légèrement vert et tacheté, tel était le petit oeuf quand il arriva sur ce monde.
Dans son petit nid douillet, envahit par les fleurs et les plantes, le petit oeuf habitait la vie. Chaque jour un petit coeur battait de plus en plus fort, un corps se développait, et un être grandissait en son sein.

Mais le petit oeuf se sentait bien seul, nulle chaleur ne venait le réchauffer, aucune tendresse ne venait le caresser. Et seul dans son nid douillet l'oeuf se développait.

Depuis longtemps, les paillettes ne brillaient plus dans le nid, aucune aile n'avait caressée ses brindilles, aucune langue n'avait goûté au parfum des fleurs. C'est seul dans son nid douillet que l'oeuf grandissait.

Un beau jour une étrange créature se pencha sur le nid et découvrit notre petit oeuf et sa vie. L'oeuf brillant avait attiré les regards, l'oeuf vert avait conduit un être à lui.
Petit oeuf abandonné, il allait être enlevé, déplacé et sûrement dévoré.

Depuis longtemps maintenant, le nid n'est plus et de ce bel oeuf ne reste que miettes éparpillée par le vent. Plus jamais ne fleurira, plus jamais ne grandira la vie dans ce nid détruit.


Celui par qui l'oeuf fut enlevé laissa quelques plumes dans le nid douillet. Qu'allait-il faire de l'oeuf, où allait il l'emmener, quand allait-il le dévorer ?
Mais rien de cela ne devait arriver. L'oeuf emporté fut délicatement reposé dans un petit nid chauffé, éclairé par une douce lumière rassurante et bleutée.

La vie dans l'oeuf avait sentit un changement, avait compris le déplacement, sa nature en lui même lui avait annoncé sa propre fin, impossible de travailler seul a sa propre survie, tout petit oeuf qu'il était.
Pourtant il ne bougeait plus désormais, il se sentait aurélolé d'une douce chaleur propice à la croissance, ou à la cuisson.

Mais soit la cuisson était bien longue, soit il s'agissait bien de l'aider à se développer. Le petit oeuf commençait à devenir étroit pour la vie qui y grandissait. La chaleur qui l'innondait, les présences qui l'entouraient, la conscience désormais bien éveillée, et le désir de liberté qui l'habitait firent que le petit oeuf commença à trembler, à bouger, à manifester le désir de briser sa prison fragile, casser la fine coquille qui l'avait si longtemps protégé.

Le temps de la seconde naissance allait arriver. Il était né oeuf, sans conscience, sans esprit, rond, simple, sans pensée ni avenir sous cette forme.
Et il était bien là, prêt à renaître, cassant la fine barrière qui le séparait encore de la vraie vie et d'un avenir différent où l'horizon ne serait pas rond.

D'une petite griffe déjà bien aiguisée, l'habitant de l'oeuf fit son premier trou vers la liberté.

(a suivre )
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