Pourquoi écrire sur ce jeu ? D’abord c’est le 1er jeu que j’ai acheté (donc, il est bien !), ensuite parce qu’il est d’actualité… si si !… Ce jeu à 20ans, il est mort une 1ere fois et est revenu il y a peu. Enfin, parce que ce jeu est peu connu des jeunes joueurs et comme il est bien, il faut le faire savoir !
Imaginez.La belle époque, 1880-1914, le Paris haussmannien, les première automobiles, l’explosion industrielle, les campagnes éloignées et une chouette clouée à la porte de la grange…
Le jeu part sur une base historique et s’alimente des vielles superstitions et autres croyances obscures. Vos personnages, membres du club Pythagore vivent des aventures mystérieusement étranges !
Laissez tomber les dés…Le système de création des personnages est extra simple, vous n’aurais besoin que de 2D10 mais le mystère s’installe avec le jeu de tarot… Tirez vos cartes et le hasard modifie alors vos caractéristiques, le MJ connaîtra les grandes lignes de votre passé, présent et avenir.
Et jetez du sel par-dessus votre épaule.Le reste du jeu s’écoule de la même manière, très peu de lancés de dés et beaucoup de mystères à résoudre.
Un peu d’histoire…Le jeu est édité pour la première fois en 1985 Descartes éditions, il sera le 1er best seller français, quatre ans après la parution de
Call of Chtullu a qui il est souvent comparé et tout aussi populaire. Et même si j’aime beaucoup
l’appel de Chtullu, je trouve que Maléfices fait beaucoup plus dans la finesse.
A l’époque, le jeu est vendu en coffret, avec le livre de règles, 2 scénarios de bases, l’écran de jeu 4 volets, 2D10, le jeu de tarot et des petits personnages en cartons avec leurs socles .
10 scénarios sont donc publiés, avec une campagne, un bestiaire et un livre de sorcellerie, jusqu’en 1995 où le jeu disparaît, pourtant populaire (certaines légendes parlent d’un conflit entre éditeur et créateur). Mais
Maléfices réapparais avec les éditions club Pythagore et le 11e scénario/Campagne sort en 2004, suit un 12e en 2005 et un 13e à venir.
Ce qui est agréable, c’est que même si l’édition est différente, le jeu n’a pas changé et n’a pas était « réadapté », contrairement à un jeu comme
Berlin XVIII (dont je parlerais peut-être une prochaine fois, et oui, je n’ai acheté que des jeux qui ont disparus !)
Depuis toujours
Maléfices a conservé ses fans, exemple : le concours de scénarios organisé par Backstab en 98 (le jeu n’est alors plus dans le catalogue Descartes), et le gagnant est…
Maléfices ! Il faut dire que sa simplicité, la liberté laissée aux joueurs et l’exigence de Michel Gaudo (auteur) en font un jeu de qualité, accessible aux joueurs de tous niveaux, le plus dur étant pour le MJ qui doit savoir tenir l’ambiance.
Je pourrais vous en parlais longtemps, de la qualité des scénarios et de l’humour toujours présent…. Je me contenterais de vous souhaiter d’avoir l’occasion d’y jouer et de vous joindre l’adresse du site officiel
http://www.malefices.com/ Comme il est bien de finir avec une citation(ca montre qu'on est cultivé), j’en ai choisi 2 qui résument bien ce qui est précédemment écrit:
« Maléfices est un jeu original, facile et hyper soigné. Du bon travail »
Play boy.
« Enfin un livre qui va enfin jusqu’au fond des choses (en parlant du bestiaire) »
Nessie (monstre du Loch Ness)